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Personnelle

La recherche minière présente un intérêt particulier dans la découverte de substances
économique. L’exploitation minière artisanale occupe une place importante dans l’économie
du BURKINA FASO.

Au Burkina Faso, on assiste à un parcellement presque total du territoire national sinon toute la
bande birimienne. Cela montre la place qu’occupe le secteur minier au pays des hommes
intègres. En effet, l’or occupe le premier rang des produits d’exportation au BURKINA FASO.
Cela a été rendu possible grâce aux efforts du gouvernement Burkinabé à attirer les investisseurs
au pays et particulièrement dans le domaine minier. C’est pourquoi beaucoup d’acteurs se sont
intéressés ces dernières décennies au secteur minier à différents niveaux (orpaillage artisanal ;
achat et vente d’or ; exploitation semi-mécanisée ; recherche et exploitation industrielle etc.).

L’orpaillage a généré une quantité considérable de matériaux qui sont les résultats du creusage,
du déblayage et du traitement mécanique de minerai pour récupérer l’or. Ce traitement
mécanique ne permet pas de récupérer plus de 30-40% du contenu en or du minerai. Ce faible
taux de récupération est en faveur de ce projet qui compte traiter et récupérer a 85 %, en plus
de traitement mécanique, les rejets et déblais qui en résulteront. Ce projet de situe dans ce
contexte de besoin de modernisation et d’adaptation du système d’exploitation artisanale à
travers la création d’unités de production semi-mécanisée d’or.

La société STARGATE MINIERA à travers son projet d’exploitation semi-mécanisée, en
joignant donc la méthode de traitement mécanique par celle de traitement chimique en CIL
(bassin de cyanuration) compte intégrer des éléments de solution aux problèmes des sites
d’orpaillage (insécurité, problèmes environnementaux et sanitaires.). Et voudrais contribuer à
améliorer les conditions socio-économiques et socio-sanitaire des orpailleurs et des riverains et
assure la protection de l’environnement

Présentation du promoteur

La société STARGATE MINIERA est une Société Anonyme (SA) de droit burkinabé dotée d’un capital de dix millions (10 000 000) francs CFA, régulièrement inscrit au registre du commerce et du crédit mobilier de Ouagadougou sous le numéro : BF OUA-01-2023-M-00469 et avec pour numéro d’Identifiant Financier Unique (IFU) : 00115779B. Cette société a pour objet principal tant directement qu’indirectement au Burkina Faso dans les domaines suivants :

–Travaux de développement d’exploitation de semi-mécanisées, de petites et grandes mines ou de carrières ;

–Commercialisation interne et externe d’or et des matières premières d’exploitation.

La participation direct ou indirect de la société a toutes activités ou opération industrielles, commerciales ou financière, mobilières ou immobilières sous quelque forme que ce soit, dès lors que ces activité ou opération peuvent se rattacher directement ou indirectement a l’objet social ou à tous objets similaires, connexes ou susceptible d’en favoriser le développement et plus généralement tout opération économique entrant dans l’objet social ou susceptible d’en favoriser le développement.

Méthodologie
Elle s’est appuyée sur la démarche suivante :
❖ Analyse des documents relatifs au projet.
La phase d’analyse a porté sur les documents existant sur la géologie, le Projet, les anciens
travaux de recherche minière effectués sur la zone, le plan communal de développement de
Midebdo.
❖ Visite de reconnaissance et d’analyse du projet ;
La visite de terrain avait pour but d’apprécier l’état du site, de délimiter l’emprise du projet, de
rencontrer les communautés locales et recueillir leurs avis sur la mise en place du projet etc.

La société de droit burkinabé STARGATE MINIERA s’est engagée à investir dans une unité
de production semi mécanisée d’or dans la commune de Midebdo, province du Noumbiel,
région du Sud-Ouest du Burkina Faso. L’objectif du projet est l’exploitation des dépôts de
minerai aurifère qui proviendraient de l’excavation des zones minéralisées dans le périmètre du
site DIATARA.
Les installations développées dans le cadre de ce projet comprendront principalement un site
base qui accueille une unité de traitement du minerai, une base vie, des installations connexes
(poste de distribution de carburant, bureaux, local des groupes électrogènes, aires de stockage
du minerai, parking, magasins etc.) et des fosses d’excavation.
Le minerai sera extrait à l’aide d’excavatrices et des pelles mécaniques et on pourra faire recours
aux explosifs selon la dureté de la roche rencontrée.
L’unité est dimensionnée pour traiter au plus 200 tonnes de minerai par jour dans un premier
temps. Ce tonnage pourrait doubler avec des techniques et méthodes avancées.
La mine à ciel ouvert pourra être exploitée par des méthodes de camions conventionnels et de
pelles mécaniques. La préparation mécanique du minerai fera par débourbage, concassage et
broyage. La société prévoit utiliser une méthode gravimétrique combinée à une méthode
chimique conventionnelle de lixiviation au cyanure en cuves agitées. Le courant électrique
proviendra d’un moteur diesel qui fournira l’électricité à l’usine sur le site. Le projet
d’exploitation semi mécanisée permettra d’augmenter la production d’or du pays, d’impulser
le développement économique de la localité par le reversement de taxes à l’administration
décentralisée, de soutenir le développement communautaire et créer des emplois directs et
connexes aux ressortissants de la localité.

Localisation du site
Le site du projet dénommé DIATARA est localisé dans la commune de Midébdo, province du
Noumbiel. Elle est située au Sud-Ouest du Burkina Faso entre 9° et 10° de latitude Nord et entre
3° et 4° de longitude Ouest. La commune de Midébdo est limitée à l’Est par celle de Batié, au
Sud-Est la commune de Boussoukoula, au Sud par la Côte d’Ivoire, à l’Ouest par la commune
de Kampti, au Nord-Ouest par celle de Périgban, au Nord par celle de Gaoua et au Nord-Est
par celle de Gbomblora. La province du Noumbiel est limitée au Nord par la province du Poni, à l’Est par la république du Ghana et au Sud par la république de la Côte d’Ivoire. La commune qui couvre une superficie
de 625 km2 compte en plus de Midébdo (chef-lieu du département), 51 villages administratifs.

Description du Projet
Le projet a une superficie de 1km2, il est localisé sur l’ancien permis de recherche
« LIMITERA » situe également dans la région du Sud-ouest, achevale entre la province du Poni
et du Noumbiel, précisément entre les départements de Kampti, de Périgban et de Midébdo. Il
a été octroyé par l’arrêté n° 2017/005/MMC/SG/DGCMIM du 29 Mars 2017 à la société YAM
TECHNOLOGIE SARL dont la substance recherche est l’or. L’identification du site a été faite
grâce aux travaux de ladite société.

Accessibilité
Le site du projet est facilement accessible même pendant la saison pluvieuse. Cela constitue un
atout en termes de mobilité des personnes et des biens. Les liaisons routières entre
Ouagadougou et la zone du projet sont bonnes pour la majorité du trajet. L’accès au site est
assuré par la route nationale (N1) et la route nationale (N12) qui sont toutes goudronnées et la
route régionale (R8); via Pa, Diébougou, Gaoua et Kampti. Non butimés de Kampti a Paséna
A partir du village de Konakiera le site est accessible par une piste qui fera l’objet
d’aménagement.

Climat
La province du Noumbiel appartient à la grande famille climatique Sud-soudanienne avec deux
saisons : une saison sèche qui dure 7 mois (d’octobre à avril) et une saison humide de 5 mois
(de mai à septembre). La pluviométrie annuelle moyenne est de l’ordre de 1000 mm. De 2002
à 2006, la pluviométrie moyenne annuelle enregistrée a été de 939,98 mm. D’une manière
générale, on observe une variation aussi bien des hauteurs d’eau tombée que des nombres de
jours de pluie suivant les années. Cette variation a eu des incidences négatives sur la production
agricole puis sur la sécurité alimentaire, notamment en 2005 et 2006. Le niveau d’humidité
pendant la saison des pluies peut augmenter de 40 à 80%
La zone du projet est influencée par l’action de deux vents dominants :
❖ L’harmattan, vent sec avec une orientation Nord-Est et Est couvrant la période sèche
(novembre et mars ;
❖ La mousson, vent humide avec une direction Sud à Sud-Ouest couvrant la période
d’avril à octobre.
La vitesse des vents reste relativement faible, cependant de grands vents sont généralement
observés en début d’hivernage. L’évaporation et l’évapotranspiration restent très élevées. Le cumul annuel de l’évaporation et de l’évapotranspiration se situent respectivement autour de 2796 mm et 1881 mm à l’échelle annuelle. Les températures extrêmes sont de l’ordre de 21°C en décembre et de 38°C en mars-avril et les températures diurnes varient entre 24,9°C et 30,2°C.

Physiographie, Flore et Faune
La région du Sud-Ouest est située en moyenne à environ 400 m au-dessus du niveau de la mer
et comporte de massif gréseux, accidentée avec de nombreuses falaises impressionnantes.
La commune de Midebdo bénéficie d’une végétation riche et variée dont les espèces
dominantes sont : Gardenia sp, Combretum micranthum (le kinkéliba), Parkia biglobosa (le
néré), Butyrospermum parkii (le karité) et Bombax costatum (le kapokier). Au niveau des
graminées, les espèces dominantes sont Loudetia togoensis, Pennicetum sp et Andropogon sp.
Le couvert végétal connaît dans son ensemble une dégradation plus ou moins avancée suivant
les différents terroirs des villages. On distingue quatre types de formation :
– une savane boisée dans les jachères anciennes, dont la strate est dominée par des espèces
comme le karité ou le néré;
– une savane arborée dans les jachères récentes ;
– une gallérie forestière le long des cours d’eau, comportant des espèces telles que
Mitragyna inermis, Anogeissus leiocarpus (le bouleau d’Afrique), Diospynos
mespiliformis (le faux ébénier), Terminalia spp, Khaya senegalensis (le caïcédrat), etc ;
– une mosaïque d’arbustes sur les buttes et les collines dans laquelle Combretum spp est
bien représentée.
En plus des formations naturelles, on rencontre par endroit des formations anthropiques comme
celles de Mangifera indica (le manguier), d’Eucalyptus camandulensis, etc.
La connaissance de la végétation existante et de son état de dégradation avant le projet, est
nécessaire, pour mieux évaluer les impacts possibles du projet.
La commune n’abrite pas d’importantes ressources fauniques. Toutefois, on y rencontre des
petits gibiers tels que les lièvres, les singes, les francolins et quelques céphalophes et Ourébi.
Dans l’ensemble, les gros animaux ont disparu du fait de la dégradation continue du couvert
végétal, donc de l’habitat de la faune.
La connaissance de la faune de la région, est également importante pour savoir s’il y a des
espèces susceptibles d’être menacées lors de l’exécution du projet.

Géologie régionale
Le site se localise au Burkina Faso au sein du craton ouest africain et dans le domaine
Baoulé – Mossi. Les formations géologiques y sont essentiellement constituées de roche vertes,
méta sédiments et des granitoïdes d’âge protérozoïque inferieur. Des déformations à caractère
ductile à cassant matérialisées par des plis, schistosité, failles et fractures d’orientation N -S à
E-W affectent toutes les unités lithologiques de la zone à l’exception des dykes mafiques ou
acides tardifs.

Géologie locale et du site

Géologie locale

Le massif granitique localisé au centre du permis de recherche LEMITERA sur lequel est situé
le site Diatara influence l’orientation des textures tectono-métamorphiques des migmatiques et
des formations volcaniques, indiquant ainsi son âge relatif tardif par rapport aux unités volcanosédimentaires, à la déformation régionale et aux migmatites. Les occurrences aurifères sont
localisées autour de ce pluton central et sont développées dans les secteurs de Dodola,
Dongdona et Diatara. Les veines de quartz exploitées dans les puits d’orpaillage sont de couleur
blanchâtre, rougeâtre ou grisâtre à sulfure disséminé.
Le grain tectonique dominant est orienté NW-SE avec un pendage sub-vertical dans la bordure
Ouest du permis de recherche LEMITERA. Cette fabrique affecte les formations migmatiques
acides, de même que des filons de quartz souvent aurifères dans les zones de cisaillement.
La bordure NE à NW du permis de recherche est caractérisée par un plissement ou une inflexion
des formations géologique autour du pluton centrale tant disque la bordure E de ce pluton
centrale se caractérise par une orientation NS des formations volcano- sédimentaires.
Sur le site Diatara les conditions d’affleurement sont relativement mauvaises. Les couvertures
superficielles sont composées d’alluvions, de colluvion, de cuirasses le plus souvent
allochtones. Les contacts lithologiques sont masqués par la couverture regolithique.

La géologie du site
Le site de DIATARA se caractérise par son absence d’affleurements de roches. Une latérite
basse occupe majoritairement le site. Certaines parties du site sont couvertes par un sol
gravillonnaire.
Mais l’observation des rejets d’orpaillage permet d’identifier au moins 4 types de formations
géologiques :
• Des intrusifs felsiques
Des intrusifs felsiques assimilables à des granites faiblement déformés et modérément altérés
en Chlorite – carbonate – sericite qui encaissent les filons de quartz.
• Des laves basiques
Des laves basiques probablement des basaltes modérément schistosées avec une paragenèse de
minéraux d’alteration composée de Chlorite, silice, sericite, carbonate et des sulfures qui
encaissent les filons de quartz.
• Le quartz
Des filons de quartz blanc laiteux, laminés et fracturés contenant le long des fractures une
association minérale d’altération composé de chlorite, sericite, carbonate, hématite et sulfures
qui sont ciblés par les orpailleurs.

Le permis d’exploitation semi-mécanisé sur le permis de la société STARGATE MINIERA SARL couvre une superficie de 1km2 et est précisément situé au Sud-Est de la commune de Midebdo.

Le gisement (minerai et des stériles) de Diatara sera exploité de manière conventionnelle avec
des camions, de pelles mécaniques et des excavatrices. Etant donné la friabilité de la couche de
saprolite (oxydée), le forage et sautage ne seront pas requis pour l’exploitation de cet horizon.
Cependant, un tracteur à chenilles (bulldozer) pourrait être utilisé pour briser la carapace riche
en fer qui recouvre souvent la saprolite.
Au fur et à mesure qu’on atteindra la roche saine se trouvant à des profondeurs importantes on
pourrait donc faire recours à des explosifs pour le dynamitage. Le minerai sera extrait au rythme
de 400 tonnes/jour en moyenne. Cependant avec l’usage des explosifs et des techniques
avancées ce rythme pourrait augmenter. Il sera acheminé par camionnage vers l’usine de
traitement qui sera alimentée par deux équipes de travail à raison de 8 à 10 heures par équipe
soit en moyenne 16 a 20 heures par jour.
De la même manière, les stériles et mort-terrains seront transportés après l’achèvement du talus,
jusqu’aux entrepôts du stérile.
Le procédé de traitement du minerai comporte sommairement deux étapes successives
suivantes :
– Traitement gravimétrique
– Traitement chimique

Le tonnage du minerai est obtenu en multipliant le volume par la densité
T= Vm x d ; d = densité de Quartz
Tonnage du minerai Tm= 375 000 x 2,2. Tm= 825 000 t
Le tonnage du concentré d’or est obtenu en multipliant le tonnage du minerai par la teneur
moyenne.
Tonnage du concentré Tc= 825 000 t x 2,37g/t
Tc = 1 955 250 g = 1,955 tonnes d’or
Il en résulte un tonnage de 825 000 t à 2,37g/t de ressources exploitables, soit 1,955 tonnes d’or
métal sur les veines de quartz et les encaissants.
Pour une récupération de 85%, on a 1,66 tonnes d’or récupérable.

La capacité de traitement sera de l’ordre de 400 tonnes en moyenne par jour correspondant à
un tonnage prévisionnel annuel projetée de 120 000 tonnes de 300 jours sur les 365.
La teneur moyenne du minerai étant de 2,37g/t, pour un taux de récupération de 85%, les
prévisions annuelles de production s’élèvent à environ 241,740 kg d’or soit 20,145 kg d’or par
mois. Par conséquent de la durée de la mine sera estimé à environ six (06) ans compte tenu des
méthodes techniques avancées et des matériels de hautes gammes qui seront utilisées pour
traiter de minerai extrait qui pourrait être de l’ordre 400 tonnes/jour .Il faut noter que pendant
la production d’autres corps pourraient être identifiés sur le site de Diatara dont la surface totale
est de 1km2,ce qui pourrait permettre de doubler ou même tripler la production .La durée de
vie de la mine pourrait donc être revue à la hausse.
Retenons que pendant la production, la recherche continue et d’autres corps minéralisés
pourraient être identifiés sur le site de Diatara dont la surface totale est de 1km2 ce qui
permettrait une augmentation substantielle des réserves. Par conséquent, la durée de la mine
pourrait être revue à la hausse.